Newsletter n°5 Le Sphinx de l’Epilobe (Proserpinus proserpina)

Bonjour à tous

Les nouvelles de la Sphingosphère!

First, HERE  you can get a free copy of the first volume of The European Entomologist

En premier, récupérez ICI le volume 1 de la Revue The European Entomolgist. 

Les pages suivantes ont été mises à jour. Parmi les plus gros changements:

Proserpinus proserpina. L’insecte aura été remarquablement commun cette année. Je l’ai vu voler au crépuscule dès la deuxième de mai, et jusqu’au 9 juin. Cette longue période s’explique sans doute par des éclosions très échelonnées dues à une météo capricieuse. 

A  partir d’une femelle volant dans ma cours sur la sauge américaine Salvia microphylla  j’ai obtenu quelques œufs destinés à combler la page consacrée à cette superbe espèce. Je souhaitais en effet photographier oeufs, L1, 2 et 3. C’est chose faite.

Chenilles L5 de Proserpinus proserpina récoltées quelques heures avant la destruction totale de leur habitat, France, Le Roc, Laplume (47) © Jean Haxaire

La chenille de l’espèce s’est également révélée commune le long des routes de ma commune, sur Epilobium hirsutum. Et comme chaque année, l’horrible outils communal de nettoyage a tout massacré, probablement avant la nymphose. J’ai retrouvé un matin toutes les épilobes broyées, alors que la veille, je faisais ce cliché après quelques minutes de recherches et ce sur moins de 15 mètres de bord de route. Ne pas oublier que cet insecte est inscrit sur l’Arrêté du 22 juillet 1993 fixant la liste des insectes protégés sur le territoire national par le Ministère de l’environnement. Les chenilles que je tiens, relocalisées dans ma cours sur plante sauvage, sont sauvées, mais combien ont péri ce jour là? 

                     

Cette année, en certaines stations, je n’ai observé que des formes claires de cette chenilles dont une forme vert-pâle  finement mouchetée de sombre. Je n’avais jamais vu ce pattern. Il est illustré ici

Chenille L5 de Proserpinus proserpina juste après la mue. France, Le Roc, Laplume (47) © Jean Haxaire

Je considère que cette page est désormais presque complète. Reste à tester les plantes-hôtes étonnantes, citées dans certains ouvrages, comme la Salicaire (Lythrum salicaria), plante que je juge improbable, mais c’est à encore à voir. 

Macroglossum stellatarum. Un travail équivalent a été effectué, et là aussi, le cycle complet est désormais illustré. Depuis la précédente Newsletter, j’ai eu la surprise d’observer sur Rubia peregrina une étonnante chenille pourpre de cette espèce, chenille qui n’était absolument pas en prénymphose comme on pourrait le supposer, mais en phase d’alimentation. A voir ici

 

 

Chrysalides de Macroglossum stellatarum, France, Le Roc, Laplume (47)  © Jean Haxaire

 

Concernant cette espèce, son aire de répartition vient juste de s’accroître fortement suite à la découverte d’un spécimen absolument parfait en Californie, Los Angeles County. Le lien est également donné sur la page de l’espèce. 

Hemaris tityus et Hemaris fuciformis. Les pages ont été complétées grâce aux photos de Jean-Michel Bompar, le site s’enrichit en particulier de deux clichés  présentant d’étonnantes formes extrêmes d’Hemaris tityus

Hyles gallii. C’était l’année du gallii dans les Alpes et en particulier en Suisse. Je n’ai jamais eu autant de signalements, et c’est madame Marité Gremion  qui détient le record avec des séries de chenilles de toutes les formes observées et photographiées les 14, 15 et 16 juillet 2017 en Suisse, canton de Valais, val d’Hérens, aux alentours du village de Villa. Elle a par la suite observé l’imago dans le même secteur. 

-La rubrique « liens/Links » a enfin été créée. Vous y trouverez quelques liens utiles permettant de compléter vos connaissances sur nos insectes favoris. Ce sont les pages que je consulte le plus, et si je les conseille, c’est qu’elles sont de qualité. 

Bonne lecture et bonne fin d’année entomologique! Les Agrius convolvuli sont là, ainsi que les Acherontia atropos. Allumez vos lampes!

Jean Haxaire

 

 

 

Newsletter n°4. Elever Macroglossum stellatarum

Newsletter n°4

Elever le Moro sphinx (Macroglossum stellatarum)

Cette année 2017 est nettement une année à Moro sphinx. Je crois que je n’en ai jamais vu autant butinant les sauges, les valérianes, et mêmes les sedums de mon jardin.

J’ai décidé il y a peu de refaire pour la énième fois l’élevage de cette espèce, pour la simple raison que la page de cette espèce souffrait de nombreuses lacunes . On y trouvait les formes de la chenille adulte, la chrysalide et l’imago sous différents angles, mais une seule photo de l’œuf et pas de L1, L2, L3 et L4.

La vitesse avec laquelle j’ai bouclé cet objectif m’a moi-même étonné et je décide d’y consacrer la 4ème newsletter du site SPHINGIDAE DE FRANCE afin que vous tentiez vous aussi d’élever cette petite merveille, si la chose n’est déjà faite. Une visite à la page de l’insecte vous fera découvrir tous les nouveaux clichés que j’ai pu obtenir de  l’espèce. 

 

Pour obtenir des œufs, le plus simple est de collecter une femelle, de la placer dans une grande cage avec un bouquet centralisé (fleurs de jardin, sauges si possible). Disposer latéralement une belle branche fleurie de Galium mollugo, plongée dans un flacon d’eau (elle ne doit pas faner).  

  • Petite difficulté chez cette espèce, différencier la femelle du mâle. Jamais évident, mais cette femelle a des antennes plus fines, un abdomen plus massif et (caractère que j’utilise toujours), le frénulum (pièce qui couple l’aile antérieure à l’aile postérieure) est pratiquement invisible chez la femelle. 
  • Second problème: trouver les œufs, qui ressemblent totalement aux bourgeons floraux de Galium mollugo. C’est pourquoi je conseille de ne pas placer une quantité trop importante de cette plante, sinon, il sera fastidieux de les localiser. 

Trois jours plus tard, vous devez avoir suffisamment d’œufs pour entamer un bel élevage. Pour ma part, j’avais disposé 3 femelles dans la même cage, et en une journée, j’avais une quarantaine d’œufs tous disséminés sur le tiers terminal de la plante-hôte. C’était largement assez, et il était temps de relâcher ces 3 femelles. 

 

 

Selon la température, les œufs éclosent en moins de 6 jours, et la chenille s’alimente de suite, surtout de fleurs et très jeunes feuilles de Galium

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Localiser les jeunes chenilles est parfois aussi difficile que de trouver les œufs. Elles sont extrêmement fragiles et ne supportent aucune manipulation. Je n’y touche jamais, et les laisse toujours passer d’elles mêmes sur les nouvelles plantes. 

 

 

 

 

 

 

Trouver d’aussi petites chenilles nécessite parfois l’utilisation d’une loupe. Sur ce cliché, cela semble facile, détrompez vous. C’est affreux. 

4 jours plus tard, la chenille L1 s’immobilise pour muer. J’espère que vous êtes capables de reconnaître une chenille qui va muer, parce qu’à ce stade là, il est plus que jamais important de ne pas la déranger.  Si vous connaissez la taille d’une inflorescence de Galium mollugo, vous imaginez la taille de cette fin de L1. 

Les stades se succèdent ensuite très rapidement. L2, L3, L4. Au moment où j’écris, mes chenilles sont en L4.

Chenille en début de L2, toujours finement « velue », avec une esquisse de ligne latérale claire. 

En L3, les deux lignes latérales blanches sont bien visibles. Là, la chenille est immobilisée pour passer au 4 ème stade. 

La L4 présente presque le pattern de la chenille adulte. Sa corne est toujours sombre, mais commence à s’éclaircir. La chenille est remarquablement cryptique malgré sa taille qui devient conséquente. Mon élevage en est à ce stade, mais juste pour le plaisir, je vous présente la suite. 

Voilà la coloration la plus classique de la chenille L5, mais il existe des formes beaucoup plus claires que vous trouverez illustrées dans la galerie de la page de l’espèce . La corne devient bicolore, bleue et orange. 

Au moment de la nymphose, la chenille change de teinte, arborant une étonnante couleur vineuse. Elle tisse un cocon à la surface du sol, reliant entre eux des débris végétaux. Je fourni à mes chenilles à ce stade de la mousse (sphaigne) bien sèche qu’elles  apprécient particulièrement pour l’élaboration du cocon. 

La chrysalide, fine et élégante, peut éclore en moins de 15 jours, si le climat est favorable. Ici, le papillon est formé, même si les ailes ne sont pas encore colorées.

Pour la suite, voir la page de l’insecte. 

Pour l’anecdote, je tiens juste à signaler que je change mes chenilles tous les deux jours, et que chaque fois que je vais cueillir des gaillets au bord de la route, je reviens avec de nouvelles chenilles, que parfois je ne découvre qu’en disposant les nouvelles plantes dans les cages d’élevage. Cela démontre si besoin est combien la chenille est actuellement commune dans mon département du Lot & Garonne. C’est donc le moment de se mettre à sa recherche. J’attends et espère vos retours. 

La situation idéale: un beau bouquet de Galium mollugo en bord de route, exposé au soleil (cliché © Odile Paquit). Chercher les chenilles dans les zones les plus élevées de la plante, surtout sur les inflorescences. Pensez que plus la touffe de Galium est isolée, plus grandes seront vos chances de trouver l’insecte. Bonne chance!

Newsletter n°2 Comment déterminer un Hyles de France

Newsletter n°2

→Comment déterminer un Hyles de France

 →How to determine a French Hyles

 

Certains Hyles sont des insectes vraiment faciles à déterminer. Hyles vespertilio, Hyles livornica, Hyles gallii sont (en France) pratiquement constants, ne présentant pas (ou si peu) de variations sur l’habitus. Certains sont plus petits, plus pales, d’autres plus grands, mais il ne s’agit là que de variations environnementales (abondance et qualité de la nourriture, climat plus ou moins sec…),

Some Hyles are really easy moths to determine. Hyles vespertilio, Hyles livornica, Hyles gallii are (in France) almost constant, showing no variation (or so few) in the pattern. Some are smaller and paler, some are larger, but this is just environmental influence (abundance and quality of food, weather dry or wet…) 

Dans ce genre existe un complexe d’espèces, sous-espèces (et je ne parle pas des formes) fortement apparentées, avec un fort niveau de polymorphisme. C’est le complexe d’Hyles euphorbiae. En France, nous n’avons que deux réels membres de ce complexe, Hyles euphorbiae et Hyles dahlii. Toutefois dans la mesure où Hyles nicaea et Hyles hippophaes sont souvent confondus avec H. euphorbiae, je propose ci-dessous une clé de détermination pour toutes nos espèces. Une planche couleur apportera une aide supplémentaire pour les hésitants. Bonne chance.

Within that genus, we have a complex of species, subspecies (and I do not talk about forms) closely related, with a very high level of polymorphism. It is called the Hyles euphorbiae complex. In France, we have only two real members of that complex, Hyles euphorbiae and Hyles dahlii. But as Hyles nicaea and Hyles hippophaes are often confused with euphorbiae I provide a determination key for all our species. A color plate will constitute a supplementary help for hesitant. Good luck and enjoy.

c_plate Hyles 1 annoté

c_plate Hyles 2 annotée

c_plate Hyles 3 annotée

  • Corps gris. Aile antérieure gris souris uniforme avec parfois une ligne postmédiane plus sombre. Body grey. Forewing uniform grey with sometimes a darker postmedian line.         ……………………………………………………………………………………………….Hyles vespertilio
  • Corps brunâtre avec taches blanches et noires latérales sur les 1ers segments abdominaux. Body brownish with black and white lateral spots on the first abdominal segments ……………………………………………………………………………………………………….……….2

2.

  • Aile antérieure avec les nervures surlignées de blanc crème, donnant un aspect ligné. Bords postérieures des segments abdominaux présentant une ligne alterne blanche et noire. Forwing with the venation highlighted with cream-white, producing a striped appearance. Posterior edges of the abdominal segments with an alternated black and white line ………………………………………………………………………..……..Hyles livornica
  • Aucun de ces caractères réuni. None of those characters …………………………………………3

3.

  • Antenne brune, juste la pointe parfois éclaircie. Bande médiane de l’aile postérieure franchement bicolore, rose à la base, blanche rosée dans la seconde moitié. Brown antenna, just the apex lighter …………………………………………………….………….……Hyles gallii
  • Antenne blanc pur sur la partie dorsale. Antenna pure white on the dorsal area …………………………………………………………………………………………………………..…………………4

4.

  • Aile antérieure juste marquée d’une bande postmédiane très linéaire sur son bord proximal. Tache discale (stigma) bien visible juste suivie d’une trainée d’écailles sombres. Bord postérieur des derniers segments abdominaux non marqués de blanc. Forewing with just one very linear on its proximal side postmedian band. Discal spot (stigma) very obvious, extended with a thin dark line. Posterior edge of the last abdominal segments without any white mark………………………………………………………………………………………………Hyles hippophaes
  • Aile antérieure avec motif plus complexe, en particulier tache sombre entourant presque totalement le stigma. Bord postérieur des derniers segments abdominaux marqués de blanc. Forewing with a more complex pattern, especially a dark patch surrounding almost totally the stigma. Posterior edge of the last abdominal segments with white marks…………………………………………………………………………………….…………………………………..5

5.

  • 3 taches latérales noires sur les premiers segments abdominaux. 3 lateral black patches on the first abdominal segments………………………………………………………..…Hyles dahlii
  • 2 taches latérales noires sur les premiers segments abdominaux. 2 lateral black patches on the first abdominal segments   ………………………………………………………………………….6

6.

  • bande médiane de l’aile postérieure rose jaunâtre ou rose très pâle. Présence à l’aile antérieure d’un petit « trait » sombre subapical surnuméraire. Tache à l’angle anale de l’aile postérieure jaunâtre ou rosâtre. Envergure supérieure à 90mm. Median band of the hindwing yellowish pink or very light pink. One extra small subapical dark mark on the forewing. Anal patch of the hindwing yellowish or pinkish. Wingspan up to 90 mm ……………………………………………………………………………………………………….Hyles nicaea
  • bande médiane de l’aile postérieure rose vif  ou rose rougeâtre. Pas de petit « trait » sombre subapical surnuméraireTache à l’angle anale de l’aile postérieure blanc-purEnvergure inférieure à 85mm. Median band of the hindwing bright pink or reddish pink. No extra small subapical dark mark on the forewing. Anal patch of the hindwing pure white. Wingspan less than 85 mm     ……………………………………………………….Hyles euphorbiae

 

And if my key does not work, please send me an email with a good picture of the uncertain specimen. I will answer quickly. Thanks.

Si malgré cela, vous n’arrivez pas à déterminer l’un de vos Hyles, envoyez-moi un bon cliché de votre spécimen problématique. Je vous répondrai vite. Merci.

 

Maintenant, le challenge de l’année (et des suivantes). Si vous avez lu la page « Hyles vespertilio », vous savez que la présence de cet insecte dans les Pyrénées, signalée à partir d’une seule chenille trouvée à proximité du Lac des Gloriettes, m’intrigue au plus haut point. Alors si vous aviez des informations, si vous pouviez confirmer cette présence, si vous aviez le temps d’allumer vos lampes à la bonne période sur ce secteur, je suis fortement preneur de vos observations. Merci.

Je reviens juste de cette région, et comme l’an passé, pas de trace de l’insecte. A vous de jouer !

Hyles vespertilio imago femelle L'Alpes d'Huez (38) FRANCE
Hyles vespertilio imago femelle L’Alpes d’Huez (38) FRANCE © Jean Haxaire

A bientôt.

Jean HAXAIRE

Newsletter n°1 ou « Appel du 18 juin »

Bonjour.

Ceci est un 1er essai de la Newsletter générée par le site http://sphingidae-haxaire.com/

Le but de cette Newsletter est de vous donner quelques actualités sur notre famille favorite. Elle comprendra:

  • des informations concernant la collecte et les observations de terrain, en particulier sur les faunes européenne et française.
  • des informations inédites ou innovantes concernant l’élevage, la récolte des œufs, les techniques de prospection.
  • l’actualité Sphingidae au sens large, les publications que je retiens, les nouvelles espèces décrites, les missions effectuées dans le monde par mes collègues et moi-même. Je tenterai dans la mesure du possible de signaler les grandes modifications taxinomiques réalisées sur cette famille, que ce soit au niveau spécifique ou supra-spécifique. Je me permettrai de donner mon avis sur ces travaux.
  • toute autre information que je juge utile d’injecter ici.

1– les Sphingidae du mois.

Il ne vous a pas échappé que la saison est affreuse.  Les Sphingidae ont commencé à voler depuis février chez moi, avec Macroglossum stellatarum (toujours le 1er). La saison Proserpinus proserpina est désormais achevée et sa chenille n’est pas rare sur les épilobes hirsutes des bords de route dans mon département (47) mais seulement avant le passage de la meurtrière faucheuse de la commune. On la trouve en compagnie de celle de Deilephila elpenor et parfois même Hyles livornica.

A ce propos, si vous avez la possibilité d’intervenir auprès de votre commune pour préserver certaines zones, faites le, cette pratique est, dans nos campagnes fortement impactées par l’agriculture, la cause première de raréfaction des Sphinx comme P. proserpina et D. elpenor. Le bord de route est bien souvent le dernier refuge pour ces espèces, entre le bitume et le champ cultivé. faucheuse

L’espèce à chercher ce mois est Hyles nicaea. Si vous n’avez pas encore vu voler ce splendide Hyles, allez y quand il fera beau. Vous trouverez sa répartition connue sur  http://sphingidae-haxaire.com/index.php/cartographie/

Marumba quercus est aussi très commun en juin (il vole depuis mi-mai) encore que cette année, il va falloir trouver le compromis bonne lune/absence de pluie, et ça n’est pas gagné.  Toutefois, c’est incontestablement en juin que l’insecte est le plus abondant et le plus frais. En juillet, c’est nettement la fin.

L’observation française du mois est  une mâle de Sphinx de la Garance, observé et photographié par Jean-Claude TEMPIER dans le nord des Hautes Alpes (05) Névache, 1500m, 12 VI 2016. Les clichés ont été ajoutés au site dans la semaine. Cette rencontre est tout sauf banale. Les clichés de J. C. Tempier ont été ajoutés à la galerie concernant cette espèce.

2– les revues à lire.

Si vous êtes intéressés par les Sphingidae du Monde, il existe une revue  pour vous, The European Entomologist. Dans ce périodique (4 numéros/an) vous trouverez des notes de chasses, des inventaires faunistiques, et les descriptions de nouvelles espèces découvertes durant ces investigations.

Dans le prochain numéro, je publie une liste actualisée des Sphingidae de République Dominicaine et la description de deux surprenantes nouvelles espèces découvertes durant la mission effectuée en avril 2016, donc très récemment.EE revue pub

Deux nouveaux Macroglossum indonésiens y sont également décrits, ainsi qu’un Cypa par mon excellent collègue Tomas Melichar.

Si ces travaux vous intéressent, http://fr.sphingidae-museum.com/the-european-entomologist.html

Je fournis bien entendu des pdf à la demande, pour ceux que le format papier n’intéresse pas. Je précise que cette revue  est publiée à perte. Ça n’est pas une opération lucrative.
Oreina

Si vous n’aimez que la faune de France, l’incontournable est OREINA

Cette revue traite des papillons de France au sens large, mais présente de nombreuses notes concernent nos Sphingidae. L’étude du complexe pinastri/maurorum, le dossier « chenilles des Bombycoïdes », tout cela est paru dans OREINA. C’est mon magazine favori. Faites vous une idée sur  http://www.oreina.org/

Au plaisir de vous lire. J’attends vos retours.

Entomologiquement votre,

Jean Haxaire